Beck : 9 Symphonies. La Stagione, Schneider.

Franz Ignaz Beck (1734-1809)
Symphonie n° 6 en ré majeur, op. 3
Symphonie n° 2 en si bémol majeur, op. 3
Symphonie n° 1 en fa majeur, op. 3
Ouverture “La mort d’Orphée”
Symphonie n° 3 en sol mineur, op. 3
Symphonie n° 5 en ré mineur, op. 3
Symphonie n° 4 en mi bémolmajeur, op. 3
Symphonie n° 1 en ré majeur, op. 4
Symphonie n° 2 en si bémol majeur, op. 4
Symphonie n° 3 en fa majeur, op. 4
Ouverture “L’isle déserte”

La Stagione
Michael Schneider, direction


Format: 3 CD
Release date: 1/11/2013
UGS : 0761203788026 Catégories : ,

27,90

Belle opportunité offerte par le label CPO que la parution de ce coffret qui regroupe l’opus 3 et 4 des symphonies de Franz Ignaz Beck. Beck est né à Mannheim et étudie auprès de Stamitz mais c’est de Haydn et du style Sturm und Drang qu’il se rapproche le plus. Sa vie aventureuse le conduit en Italie puis en France où il se confronte aux tendances de l’époque révolutonnaire et s’enrichit d’influences diverses (le « Concert Spirituel » français, Galuppi et la musique d’église italienne). Son style est résolument anticonformiste. Il utilise fréquemment des thèmes et des refrains populaires pour les détourner en leur donnant des allures fausses, exacerbées, grotesques ou inquiétantes. L’harmonie y est souvent aventureuse par son recours aux dissonances, au chromatisme et à des modulations fantaisistes. Naxos nous avait déjà gratifié de deux volumes dans deux interprétations un peu plates et formelles (Ward et Armstrong) qui pâtissaient d’orchestres de seconde main et donnaient une lecture dans un style très conforme à l’école de Mannheim. La Stagione Frankfurt de Michael Schneider est une formation plus idiomatique, située entre baroque et classique. Elle renouvelle l’écoute de ces œuvres en mettant l’accent sur ce qui fait l’originalité du langage de Beck: le matériau thématique, les progressions harmoniques, les structures rythmiques. Le chef allemand soigne particulièrement les couleurs et les timbres des instruments (les bois et les cuivres!) en aérant les pupitres, joue sur les tessitures extrèmes, il favorise les rebonds dynamiques, accentue les effets de surprises. Les deux ouvertures incluses dans le coffret sont des fragments d’oeuvres dramatiques (Beck fut directeur d’opéra), pages intéressantes qui rappellent Gluck et Mozart. Comme Hertel, Kraus, Richter, Beck fait partie de ces musiciens excentriques et attachants masqués par les figures de Haydn et de Mozart que l’on découvre aujourd’hui avec un vrai bonheur. Reste à Michael Schneider d’enregistrer les deux premiers opus symphoniques et le fameux Stabat Mater de 1783 (son chef-d’oeuvre) dédicacé à Napoléon! (Jérôme Angouillant)

0/5 (0 Reviews)

Reviews

There are no reviews yet.

Be the first to review “Beck : 9 Symphonies. La Stagione, Schneider.”

Your email address will not be published. Required fields are marked *