Cherubini : Cantates. Villoutreys, Ettinger, Willens.

Luigi Cherubini (1760-1842)
Clytemnestre

Aux lois d’Agamemnon
Plein de la tendre impatience
Cet hymen est l’objet de leurs vœux
Mais si ma fureur est un crime


La Mort de Mirabeau, Trois chœurs
Circé

Introduction
Sur un rocher désert
Cruel auteur des troubles de mon âme
C’est ainsi qu’en regrets sa douleur se déclare
Interlude
Sur un autel sanglant
Inutiles efforts! Amante infortunée


Amphion

Ouverture
Peuple vous n’avez point d’asyles
D’une espérance vaine
Tout est possible aux Dieux
Dieu bienfaisant
Du monde et du temps
A ce héros au dessus



Mailys de Villoutreys, soprano
Ursula Eittinger, alto
Andreas Karasiak, ténor
Nicolas Boulanger, récitant
François Eckert, récitant
Kölner Akademie
Michael Alexander Willens, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/11/2013
UGS : 0761203777624 Catégories : ,

20,60

Saluons d’abord l’heureuse découverte de ces cantates qui s’intègrent de façon un peu anecdotique entre opéras et messes, dans l’oeuvre de Cherubini. Textes français, contexte parisien de la Révolution (Mirabeau), évocation de personnages de la mythologie grecque (Clytemnestre) et mélange des deux (Le livret d’Amphion est signé Mirabeau). Musicalement, le contenu est lui, fort peu révolutionnaire : les airs et les cheurs sont dans la mouvance de l’époque (Haydn) et les récitatifs évoquent la cantate française du XVIIème siècle. Les interprètent s’en tirent diversement. La soprano Maylis de Villoutreys a une voix à ravir, limpide et claire comme un filet primastique (toute les couleurs y passent). Elle tire les déplorations de Clytemnestre vers l’azur du bel canto. L’alto, moins bien dotée, fait preuve d’une belle articulation du français et campe une Circé tragédienne sans affectation. L’orchestre se rengorge de cuivres et rythme les récitatifs de vrombissements roboratifs. Les trois choeurs sur la Mort de Mirabeau passent à la trappe faute d’un choeur suffisamment armé (pupitre soprano poussif). Amphion est une sorte d’opéra miniature comprenant une ouverture et un choeur final. Les airs et l’orchestration sont plus fouillés, l’adéquation texte – musique plus prégnante. Le ténor qui possède un joli timbre n’a hélas pas les moyens vocaux de porter le rôle et se trouve parfois débordé par un orchestre dirigé par un chef volontaire Michael Alexander Willens à la battue toujours réactive. Un disque que l’on a envie de réentendre autant pour l’aspect pittoresque de ces œuvres que pour la qualité globale des interprètes. (Jérôme Angouillant)

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