Enjott Schneider : Shadows in the Dark. Hartmann, Fischer, Triendl, Edusei.

Enjott Schneider (1950-)
Phoenix, poème mythologique pour hautbois, percussion et cordes
Dark journey, pour hautbois et cordes
Neidhart’s Nightmare, chanson d’amour courtois pour piano et orchestre

Christoph Hartmann, hautbois
Johannes Fischer, percussion
Oliver Triendl, piano
Tonkünstler-Orchester
Kevin John Edusei, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/9/2016
Barcode: 4010228511529 Categories: ,

20,60

Dernière parution consacrée au compositeur Enjott Schneider dont nous commençons à connaître l’oeuvre grâce au label Wergo, ce disque présente une nouvelle série de concertos basés sur des thématiques bien définies. “”Musique à programme”” qui invite l’auditeur à “”An emotional journey into the darkness of mythology, the psyché, and the past”” dixit le compositeur. On le croit d’emblée car si Schneider maitrise parfaitement tous les composantes stylistiques et sémantiques de sa musique, il n’oublie jamais de nourrir l’imagination de l’auditeur. Ainsi, l’écriture de ces trois concertos allie intelligence, élégance et efficacité. L’orchestration profuse est tissée délicatement, riche en textures et en coloris. La partie soliste (Hautbois, piano), commande d’instrumentistes, amis du compositeur, est toujours abondante en phrasés et rappelle parfois la matière fluctuante des concertos de Morton Feldman. Schneider, également auteur de musique de film, instille dans sa musique un vrai pouvoir d’évocation, suffocant parfois, comme dans Dunkelreise où Schneider dessine à partir de fragments (Idylle, Andantino et Scherzo) laissés par le compositeur Hans Rott (qui finit ses jours à 26 ans dans un asile), la figure ravagée du musicien fou, sans pour autant, recourir à l’atonalité. L’idée du poème symphonique Phoenix réside dans un paisible chant du hautbois s’élevant tel l’oiseau légendaire vers le ciel nu. Entrent en scène percussions et cordes : douleur et obscurité d’avant “”Im land vor aller Zeit””, et lueur d’espoir du Rondo perpetuoso alors que le “” …Für immer”” achève et définit le sens de la pièce dans un ultime geste de consolation, symbolisant l’éternelle renaissance de la vie. Les références littéraires du Neidhart’s Nightmare (Le personnage du Minnesanger Neidhart von Reuental et le roman Buddenbroks de Thomas Mann) sont prétextes à une subtile mise en musique, variations autour de l’air de cour, reprises de chansons et danses du moyen âge, (Préludio, Saltarello) et quelques “”spasmes et orgasmes”” du mouvement Estatico, (Clusters frénétiques du pianiste) décrivant presque littéralement une scène lubrique du roman. (Jérôme Angouillant)

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