George Enescu dirige Mozart, Schuman et Beethoven. Serkin.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Ouverture “Les Noces de Figaro”
Symphonie n° 40 en sol mineur, K. 550

Robert Schumann (1810-1856)
Symphonie n° 2 en do majeur, op. 61

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 “Empereur”

Rudolf Serkin, piano
New York Philharmonic Symphony Orchestra
George Enescu, direction


Format: 2 CD
Release date: 1/2/2015
Barcode: 4582158681127 Categories: ,

17,90

Ward Marston a eu mille fois raisons de mettre tout son art à la divulgation de ces concerts newyorkais qui capturent l’art de George Enesco chef d’orchestre dans ses meilleures années. Le 31 janvier 1937, il ouvre la soirée avec une Ouverture des Noces de Figaro dont les premiers traits de cordes sont exactement réalisés comme les a écrits Mozart : toutes les notes, aucune boulée et c’est le théâtre qui en jaillit, impérieux, solaire. Quel élan, quel art de la surprise qui se retrouvent au long d’une Quarantième Symphonie tout aussi vivement dessinée – Enesco scrute les zones d’ombre dans un Andante aux respirations profondes mais au tempo allant. Mais évidemment le chef d’œuvre du concert reste la Deuxième Symphonie de Schumann, aux atmosphères subtiles, d’une conduction complexe. Ecoutez les phrasés, le sens de la tension, cette manière de construire tout un mouvement en le bâtissant sur l’irradiation de l’harmonie : Sergiu Celibidache ne fera pas autrement dans cette symphonie qui lui fut si chère. Sommet, un Adagio espressivo hors du monde, dont la longue phrase des cordes semblent infinie : Bruckner n’est pas loin. Une année plus tard, toujours à Carnegie Hall, il dirige avec panache, en y mettant une quasi hargne un Empereur conquérant où le piano ardent de Rudolf Serkin s’invite, alerte, vigoureux, solaire. Ce Beethoven évident, qui emporte tout sur son passage n’a plus d’équivalent aujourd’hui. L’écho sonore très présent de ces acétates était demeuré inédit jusqu’à ce jour. C’est tout à la fois un document majeur sur l’art de Rudolf Serkin durant l’entre deux guerres, et un témoignage précieux pour l’art d’Enesco, accompagnateur lyrique et ardent qui ce soir là avait trouvé son pianiste (Discophilia – Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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