Gérard Souzay chante Schubert, Martin, Ravel et Strauss (1960)

Franz Schubert (1797-1828)
Der Zwerg, op. 22 n° 1, D 771
Blumenlied, D 431
Seligkeit, D 433
An die Musik, D 547

Frank Martin (1890-1974)
Six monologes sur “Jedermann”

Ist alls zu End das Freudenmahl
Ach Gott, wie graust mir vor dem Tod
Ist, als wenn eins gerufen hätt
So wollt ich ganz zernichtet sein
Ja, ich glaub
solches hat er vollbracht
O ewiger Gott! O göttliches Gesicht

Maurice Ravel (1875-1937)
Cinq Mélodies populaires grecques

Chanson de la mariée
Là-bas, vers l’église
Quale galant m’est comparable
Chanson des cueilleuses de lentisques
Tout Gai


Deux Mélodies hébraïques

L’énigme éternelle
Kaddish

Richard Strauss (1864-1949)
Heimkehr, op. 15 n° 5
Ständchen, op. 17 n° 2
Ruhe, meine Seele, op. 27 n° 1
Zueignung, op. 10 n° 1

Gérard Souzay, baryton
Dalton Baldwin, piano


Format: 1 CD
Release date: 16/4/2012
UGS : 4010276025115 Catégories : ,

20,60

Être envié par un Fischer-Dieskau lorsque, baryton français, on se confronte à Schubert et Schumann, n’est pas un mince hommage ! Il fut rendu pourtant par l’immense chanteur allemand, à juste titre. Bien que ce disque soit un live où ressort moins qu’en studio la parfaite diction de Souzay, cette articulation qu’il avait particulièrement soignée sous les leçons de Vanni-Marcoux et surtout de Claire Croiza, frappe dès l’abord, à titre égal avec le phrasé, déjà exemplaire. Viennent, au fur et à mesure de l’écoute, le plaisir que donne un timbre je dirai « soyeux », somptueusement déployé dans le grave, et la conviction qui anime l’interprète, colorant les mots d’intentions et d’une particulière expressivité, tantôt demiteintes et confidences (les Cueilleuses de Ravel), tantôt engagement et véhémence (mélodies hébraïques, Ravel), tantôt suspens dramatiques (der Zwerg) parfaitement soutenus par l’accompagnement complice de Dalton Baldwin. Seul regret, l’absence des textes, qui auraient enrichi l’approche des difficiles Sechs Monologue de Frank Martin ! Toutes les phrases sont, dirait-on, sculptées : chaque syllabe de Ruhe meine Seele (Strauss), rarement entendu tel, est posée, délicatement, comme un bijou fragile. Le must, on s’y attend : le credo grave qu’est An die Musik. (Danielle Porte)

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