Haendel : Six concertos pour piano, op. 4. Kirschnereit, Larsen.

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Concerto pour piano en sol mineur, op. 4 n° 1
Concerto pour piano en si bémol majeur, op. 4 n° 2
Concerto pour piano en sol mineur, op. 4 n° 3
Concerto pour piano en fa majeur, op. 4 n° 5
concerto pour piano en si bémol majeur, op. 4 n° 6

Matthias Kirschnereit, piano
Deutsche Kammerakademie Neuss
Lavard Skou Larsen, direction


Format: 1 SACD Hybrid
Release date: 1/9/2013
UGS : 0761203783724 Catégories : ,

20,90

Faisant fi de tout dogmatisme et de toute polémique désuète sur l’authenticité de l’interprétation, le pianiste Matthias Kirschnereit revendique la liberté de l’artiste et la tradition de la transcription pour justifier cette lecture inédite des concertos pour orgue op.4 de Haendel au piano. Pour le compositeur, l’usage de l’orgue passe alors de continuo à instrument soliste. Notons aussi que le n°6 en si bémol était à l’origine destiné à la harpe. Kirschnereit explique d’ailleurs que la facture souple et morcelée de ces pages réclame brillance, dynamique, articulation, cantabile, toutes choses que le piano exprime avec une plénitude bien différente de l’orgue ou du clavecin. D’autres interprètes ont déjà joué sur un piano les pièces pour clavier seul (Queffelec, Koriolov, Arodaky et récemment Lisa Smirnova), et il y eut bien avant les concertos de Bach enregistrés par Gould puis Gavrilov. Cela pourrait démontrer la pertinence de son projet. Le problème est plutôt du côté de l’orchestre (le Deutsche Kammerakademie Neuss plutôt tourné vers le répertoire classique) A l’écoute, il aurait fallu un peu plus de nerfs et de fantaisie dans l’accompagnement du soliste et une lecture moins segmentée. Peu de rebonds, peu d’affetti mais une linéarité, une ternissure persistantes. Par contre, Kirschnereit fait preuve d’une grande justesse dans la conduite du discours, le choix d’une ornementation économe et la ductilité de ses phrasés. Finalement le pianiste nous fait partager son goût pour cette musique. On est convaincu par son implication et happé par la sensibilité de son jeu, nonobstant un orchestre en retrait. Pour une version dans laquelle orchestre et soliste font part égale dans une même jubilation, écoutez Ghielmi avec la Divina Harmonia (Passacaille 2013) ou Egarr (DHM). (Jérôme Angouillant)

0/5 (0 Reviews)

Reviews

There are no reviews yet.

Be the first to review “Haendel : Six concertos pour piano, op. 4. Kirschnereit, Larsen.”

Your email address will not be published. Required fields are marked *