José Serebrier dirige Mennin, Lee et Serebrier. Karr.

Peter Mennin (1923-1983)
Symphonie n° 9

José Serebrier (1938-)
Poema elegiaco
Nueve

William Lee (1929-2011)
Veri

Gary Karr, contrebasse
Adelaide Symphony Orchestra
Orchestre Symphonique de la RTBF
Plainfield Symphony Orchestra
José Serebrier, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/8/2016
UGS : 0783583260237 Catégories : ,

18,90

José Serebrier (né en 1938) chef d’orchestre et compositeur uruguayen fut assistant de Léopold Stokowski et décrété par le maître “”The greatest master of orchestral balance”” alors qu’il n’avait qu’une vingtaine d’années ! C’est effectivement un chef efficace qui enregistre énormément mais prend aussi le temps de composer. Ce disque en forme de carte de visite est l’illustration de cette double casquette. La neuvième symphonie de l’américain Peter Mennin (1923-1983) date de 1981. Elle comprend trois mouvements contrastés par une alternance de climats. Le premier est roboratif, volontaire, composé chimique d’éléments en fusion ; le second introverti et mélancolique ; le final expansif et affirmatif. A l’écoute la symphonie est d’une habile orchestration mais son écriture recourt au même procédé dans un style typique des symphonistes américains (Walter Piston). Deux ou trois cellules thématiques assez floues (sérielles?) et des développements polyphoniques anarchiques, une tension irrépressible qui aboutit à une explosion orchestrale généralisée. Le “”Poema Elegiaco”” (1958) de Serebrier (Fragment d’une œuvre plus vaste intitulée Partita) évoque le Villa-Lobos des symphonies, bigarré, chatoyant, lyrique. La pièce “”Veri”” (Comme vérité) de William Lee repose elle sur une thématique “”anthropologique””. Chaque mouvement suggérant un concept et une image (Sol Luna Terra Elementi Homo Sapiens). L’écriture de chaque épisode est méticuleuse et la cohésion de l’ensemble ne se révéle qu’au dernier mouvement par une structure en arche. Substrat philosophique pompeux mais illustration musicale soignée. La dernière pièce “”Nueve”” est signée Serebrier. Recherche sonoriste sur l’instrument (contrebasse) et son contexte (voix et percussion), elle préfigure selon la notice : “”The most accessible and enduring music of the pre-digital era “”multimédia”” experiments of the 1960s and 70s””. On ne saurait mieux dire. (Jérôme Angouillant)

0/5 (0 Reviews)

Reviews

There are no reviews yet.

Be the first to review “José Serebrier dirige Mennin, Lee et Serebrier. Karr.”

Your email address will not be published. Required fields are marked *