Pleyel : Symphonies Concertantes – Concerto pour basson. Dönnerweg, Moesus.

Ignaz Josef Pleyel (1757-1831)
Symphonie concertante en fa majeur, B. 115
Symphonie concertante en si bémol majeur, B 112/1289
Symphonie concertante en fa majeur, B. 113
Concerto pour basson en si bémol majeur, B. 107

Hanno Dönnerweg, basson
Gaby Pas-Van Riet, flûte
Anne Angerer, hautbois
Wolfgang Wipfler, cor
Mila Georgieva, violon
Michael Salm, violon
Gunter Teuffel, alto
Manuel Fischer-Dieskau, violoncelle
Konstanze Brenner, contrebasse
Orchestre Symphonique de la radio de Stuttgart
Johannes Moesus, direction


Format: 2 CD
Release date: 1/3/2014
UGS : 0761203760626 Catégories : ,

13,90

Le « concerto grosso », né en Italie à la fin du XVII° siècle, met en présence un petit groupe d’instruments (concertino) et l’ensemble de l’orchestre (ripieno). Vers 1750/1760, il disparaît au profit d’une part de la symphonie, d’autre part du concerto où – le plus souvent – un seul instrument dialogue avec l’orchestre avec un parti pris de virtuosité et de recherche de contrastes entre les protagonistes. Opposant plusieurs instruments solistes à un orchestre complet, la symphonie concertante est intermédiaire entre les deux. Initiée par J.C. Bach, elle connut un succès immense à partir des années 1770, principalement dans les cours princières d’Allemagne du sud pourvue chacune d’un orchestre permanent, mais aussi en France (W.A. Mozart écrit en 1778 sa symphonie concertante K297b pour quatre virtuoses de Mannheim rencontrés à Paris où il se trouve alors) avec E.Ozi, de Saint Georges…
De nombreux compositeurs, célèbres (W.A.Mozart, J. Haydn, I. Pleyel) ou moins connus ( voir ci après) adoptèrent ce nouveau genre musical. Le choix des instruments solistes était conditionné par la présence, dans un endroit et à un moment donné, de tel ou tels virtuose(s) de passage ou à la recherche d’un engagement. Les combinaisons isolent ou mêlent vents et cordes. Elles peuvent rassembler deux solistes (violon-alto : W.A.Mozart, 2 clarinettes : F.A. Hoffmeister, flûte-clarinette : F. Danzi) ou trois (violon-hautbois-clarinette : C.F. Abel) ou quatre (violon-clarinette-cor-basson : P. von Winter, K297b de W.A.Mozart précitée, parfois dans une distribution réellement inédite :piano-trompette-mandoline-contrebasse : L.Kozeluch) ou plus jusqu’à huit solistes (I. Pleyel : CF ci après)
En sus de 41 symphonies et de 8 concertos, I. Pleyel (1757-1831) a composé six « véritables » symphonies concertantes, éditées entre 1786 et 1805 . Les solistes, qu’ils soient deux (B112), quatre (B115) ou plus (B113) s’insèrent dans la trame orchestrale sans jamais bouleverser l’équilibre d’ensemble ; ils ont un rôle égal, aucun ne prédominant sur les autres. La 4° (B113), la plus consistante, rassemble pas moins de … huit solistes avec un splendide adagio au rythme de barcarolle et un final avec 7 variations où chaque soliste trouve sa part. La 2° (B112) , à l’origine pour violon et alto (comme K.364 de Mozart), a été arrangée pour hautbois et basson du vivant même de son auteur ; le dialogue hautbois- basson y est habilement agencé, la virtuosité du bassonniste (que de gammes!) y est sans faille quoiqu’un peu « mécaniste ». On retient dans la B115 la cadence du 1° mouvement, le menuetto gracioso particulièrement réussi par nos interprètes, et un final où tous rivalisent de fougue si ce n’est de… rage. (Pascal Bouret)

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