De plus en plus – et c’est tant mieux – Max Reger fait l’objet d’un regain d’intérêt de la part des mélomanes. Dans le domaine de l’orgue, où sa production égale en volume celle de Jean-Sébastien Bach si l’on y inclut ses arrangements des œuvres du Cantor, il a en revanche toujours été considéré comme un compositeur majeur. C’est si vrai que les enregistrements de ses œuvres d’orgue – y compris les intégrales – fleurissent. Ulfert Smidt a choisi d’articuler son programme autour de pièces particulièrement significatives pour la connaissance du compositeur. Chacune des deux Fantaisies de l’opus 40 sur des chorals protestants, dont le très fameux “”Wie schön leucht’t uns der Morgenstern”” dépasse les 15 minutes, durée suffisante pour mettre en valeur la science contrapunctique du Bavarois. Les six des “”Douze pièces op. 59″” nous livrent, elles, un aspect de Reger plus méditatif et introverti. Au pupitre de l’orgue Goll de la Marktkirche de Hanovre, Ulfert Smidt nous dresse en synthèse le portrait magistral d’un compositeur à l’expressivité toute romantique, à l’écriture complexe et aux subtiles nuances harmoniques. (Yves Kerbiriou)
Reger : Œuvres pour orgue. Smidt.
Max Reger (1873-1916)
Deux fantaisies chorales, op. 40
Fantaisie et fugue sur “Wie schön leucht’t uns der Morgenstern”, op. 40 n° 1
Fantaisie sur “Straf’ mich nicht in deinem Zorn”, op. 40 n° 2
Fantaisie sur “Straf’ mich nicht in deinem Zorn”, op. 40 n° 2
Extraits de “Douze pièces pour orgue”, op. 59
Kyrie eleison, op. 59 n° 7
Caprice, op. 59 n° 10
Fugue, op. 59 n° 6
Pastorale, op. 59 n° 2
Melodia, op. 59 n° 11
Benedictus, op. 59 n° 9
Caprice, op. 59 n° 10
Fugue, op. 59 n° 6
Pastorale, op. 59 n° 2
Melodia, op. 59 n° 11
Benedictus, op. 59 n° 9
Ulfert Smidt, orgue
18,90€
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