Christopher Tye : In nomine, œuvres pour consort de flûtes à bec. Tol, Quatuor Boreas.

Christopher Tye (1498-1573)
In nomine Reporte
In nomine Surrexit non est hic
In nomine Crye
Dum transisset Sabbatum III
In nomine Howld fast
In nomine Seldom sene
In nomine Blamles
Laudes Deo
In nomine Rounde
In nomine à 4
In nomine Re la re
In nomine à 6
Christus resurgens
In nomine Free from all
In nomine Trust
In nomine Saye so
In nomine I come
Dum transisset Sabbatum II
In nomine My deathe bedde
In nomine Weepe no more Rachell
In nomine Rachel‘s Weepinge
Amavit eum Dominus
Rubum quem
In nomine Farewell my good 1, for ever
In nomine Follow me
In nomine Beleve me
In nomine à 5
O lux beata Trinitas

John Taverner (?1490-1545)
In nomine

Han Tol, flûte à bec
Quatuor Boreas de Brême


Format: 1 CD
Release date: 1/10/2015
UGS : 0761203789726 Catégories : ,

13,90

L’ “”In Nomine”” est, dans la musique de la renaissance anglaise, un genre à part entière. Il trouve son origine dans un passage du Benedictus d’une messe de Taverner — fort judicieusement enregistré ici en guise d’ “”introduction”” — qui devint le thème et le matériau à partir duquel nombre de compositeurs de l’époque composèrent des variations. Ces “”In Nomine”” s’émancipèrent dans de nombreux cas du contexte religieux initial, devenant des pièces profanes ce dont témoignent, chez Tye des noms tels que « In nomine I come », ou « In nomine Weepe no more, Rachel »… Sentiments amoureux, émotions intimes pouvaient donc, à côté des contenus liturgiques recourir à cette forme très brève (entre 0’53 et 4’27 dans ce CD) qui se prêtait tout particulièrement aux exercices d’agilité et de virtuosité. L’””In Nomine”” est presque automatiquement associé à la notion de consort : les “”In Nomine”” étaient destinés à un groupe de quatre instruments (soprano, alto,ténor et basse, dans la terminologie moderne) d’une même famille (violes et flûtes à bec notamment). L’écoute de ce CD est un plaisir de tous les instants : à la sensualité de l’interprétation s’ajoute une précision ahurissante dans la synchronisation des pupitres, dans les effets d’imitation d’une voix par une autre : la flûte à bec est un engin retors et d’une difficulté redoutable quand elle est pratiquée en ensemble. Ici on croit entendre un petit orgue tant la maîtrise du souffle et de l’instrument est parfaite dans chaque partie. La variété des atmosphères est magnifiquement rendue (voir l’étonnant In Nomine “”Crye””, l’allégresse du “”Rubum Quem””, la solennité du “”My Death Dedde””). Un disque de musique ancienne enthousiasmant et parfaitement réussi. (Bertrand Abraham)

0/5 (0 Reviews)

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “Christopher Tye : In nomine, œuvres pour consort de flûtes à bec. Tol, Quatuor Boreas.”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *