Beethoven, Schubert : Lieder mélancoliques. Kanaris, Wise.

Ludwig van Bethoven (1770-1827)
An die ferne Geliebte, op. 98, cycle de six lieder pour baryton et piano

Franz Schubert (1797-1828)
Schwanengesang, D 957

Giorgos Kanaris, baryton
Thomas Wise, piano


Format: 1 CD
Release date: 1/2/2017
UGS : 0881488160802 Catégories : ,

21,90

Voici un éloquent programme judicieusement choisi pour illustrer le thème central du Romantisme allemand, à savoir la Sehnsucht, expression d’un manque existentiel, à la fois nostalgie et aspiration. L’opus 98 de Beethoven, courte mais superbe composition d’un musicien déjà marqué par la maladie, s’inscrit définitivement dans l’histoire du lied puisqu’il en constitue le premier cycle, terme d’autant plus adapté que le dernier de ces six poèmes de tonalité élégiaque d’Alois Jeitteles se clôt sur une mélodie identique à celle qui ouvre l’ensemble, le texte lui-même induisant cette construction en arche. L’opus D. 957 de Schubert est une édition posthume, plus composite, de poèmes alliant à la mélancolie des textes de Rellstab ou celui de Seidl la noirceur de ceux de Heine, le dernier poème répondant ici aussi thématiquement au premier. Un programme que les deux interprètes, habitués à se produire ensemble en récital, défendent avec cohérence, même si la notion de cycle semble pouvoir impliquer plus de nuances et de contrastes dans l’interprétation. La voix du baryton est suave, la présence du piano sensible, à la fois intelligente et expressive. Au total, si l’interprétation ne côtoie pas l’alternance de sommets et d’abîmes visités par certains artistes, le pari artistique est tenu. (Alain Monnier)

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