Carl Reinecke : Les Cygnes sauvages, op. 164. Labonte, Romberger, Köhler, Shi, Enke.

Carl Reinecke (1824-1910)
Les Cygnes sauvages, op. 164 (Die Wilden Schwäne), poème d’après le conte de Hans Christian Andersen pour solistes, chœur de femme, harp, violoncelle, 2 cors, piano et récitant

Kirsten Labonte, soprano
Gerhild Romberger, alto
Markus Koehler, baryton
Shuang Shi, soprano
Rebecca Blanz, mezzo-soprano
Christian Kleinert, récitant
Peter Kreutz, piano
Mirjam Petri, harpe
Hugh McGregor, violoncelle
Norbert Stertz, cor
Peter Gulyka, cor
Schwanen-Ensemble
Hagen Enke, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/2/2016
Artikelnummer: 0761203794027 Categorieën: ,

20,60

Eclipsé par ses contemporains Mendelssohn, Schumann, Liszt, le compositeur allemand Carl Reinecke (1824 – 1910) est représenté aujourd’hui au disque par ses concertos et sa musique de chambre, souvent enregistrés (notamment par le label CPO). Die Wilde Schwäne est un de ses opéras de poche (avec Cendrillon et Blanche-Neige) que le compositeur allemand Carl Reinecke composa d’après un conte de son ami Hans Christian Andersen. Charmante histoire (et poème dramatique : dichtung) dont les acteurs sont biens connus : une fillette (Elfriede), des enfants (ses frères) transformés en cygnes, une gentille fée, une méchante reine et sorcière. Adoptant pour son opéra un format chambriste original, Reinecke restreint son accompagnement à quelques instruments : un piano, une harpe et un violoncelle et deux cors. Cinq solistes, un choeur féminin (les cygnes) et un récitant. Chaque instrument à un rôle convenu, un affect marqué (la harpe vouée à la tendresse, le violoncelle à l’inquiétude, l’appel des cors signifie une menace). A l’écoute, la partition est plus proche du mélodrame accompagné au piano (en vigueur depuis Franz Benda jusqu’à Richard Strauss) voire du lied (rappelant Mendelssohn et les cycles de Schumann pour choeur). Côté casting, la voix de la jeune héroïne a un timbre défectueux, idem pour le baryton, et le choeur de filles n’a pas la cohésion (la flamme, l’envol) souhaités. L’appui du piano, essentiel, est ici réduit à un accompagnement impersonnel. Cela dit, l’interprétation de cette jeune équipe (moyenne d’âge : entre vingt et trente) correspond assez bien à cette partition agréable (et inédite) destinée plutôt à l’amateur qu’au musicien de concert. (Jérôme Angouillant)

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