Conradin Kreutzer : Musique de chambre. Koch, Ensemble Himmelpfortgrund.

Conradin Kreutzer (1780-1849)
Septuor en mi bémol majeur pour clarinette, cor, basson, violon, alto, violoncelle et contrebasse, op. 67
Trio en mi bémol majeur pour piano, clarinette et basson, op. 43

Tobias Koch, piano
Ensemble Himmelpfortgrund


Format: 1 CD
Release date: 1/4/2017
Artikelnummer: 0761203506729 Categorieën: ,

13,90

Un Kreutzer peut en cacher un autre. Si le violoniste et compositeur français Rodolphe Kreutzer (1766-1831) peut être assuré que son nom traversera les siècles grâce aux notoriétés conjuguées d’une sonate écrite pour lui par Beethoven et d’une nouvelle de Tolstoï en prolongeant la résonance dans l’accord parfait qu’y jouent musique, jalousie et meurtre, soyez assurés que le prolifique compositeur allemand Conradin Kreutzer (1780-1849) est en dehors de toute cette histoire. Et un peu oublié dans l’histoire de la musique pour avoir composé une musique sans histoires bien que son septuor op. 62 nous ramène finalement sur les pas de Beethoven. Le rayonnement immédiat et durable de l’op. 20 créé à Vienne le 2 avril 1800 explique le nombre de septuors écrits dans son sillage. Par sa tonalité, sa structure (six mouvements, introduction adagio) et sa distribution instrumentale, le septuor de Kreutzer se calque fidèlement sur le chef d’œuvre admiré sans même s’épargner d’inévitables réminiscences qui n’altèrent en rien son attrait et ne contredisent pas l’intégrité de son auteur. Moins caractérisée et par conséquent nettement moins mémorable que celle du modèle vénéré, la matière thématique donne cependant satisfaction dans ses développements, quitte à exploiter dans ce final si entraînant le motif 3 brèves – 1 longue appelé par ailleurs au destin que l’on sait. Parmi maints attraits de l’ensemble Himmelpfortgrund, soulignons cette santé qui semble émaner d’un esprit particulièrement jovial et dont la rusticité de certains accents n’est pas sans rappeler celle qui distinguait Harnoncourt de ses contemporains. Bénéficiant d’une interprétation non moins vigoureuse, le trio à l’écriture tout aussi fluide mais bien plus modeste dans ses ambitions est loin de constituer le complément idéal, d’autant moins que ce couplage existe déjà dans le catalogue d’Arte Nova. Le septuor hissant son auteur au niveau d’un Spohr ou d’un Ries justifiera donc à lui seul l’acquisition de l’enregistrement. (Pascal Edeline)

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