Anatol Vieru : Concerto pour violoncelle et œuvres orchestrales. Maderna, Mehta, Bour, Simon, Dumbraveanu.

Anatol Vieru (1926-1998)
Ecran, op. 56
Concerto pour violoncelle n° 1, op. 29
Sonnenuhr, op. 52
Jocuri, op. 36
Symphonie n° 1, op. 47 “Ode au silence”

Vladimir Orloff, violoncelle
Remus Manoleanu, piano
Orchestre Philharmonique de l’ORTF
Bruno Maderna, direction
Orchestre Philharmonique George Enescu
Zubin Mehta, direction
Corneliu Dumbraveanu, direction
Orchestre Symphonique de la radio de Baden-Baden
Ernest Bour, direction
Orchestre Philharmonique de Cluj-Napoca
Emil Simon, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/5/2016
Barcode: 4014432014494 Categories: ,

19,90

Anatol Vieru (1926-1998) père du pianiste écrivain Andreï Vieru, est une figure importante de la musique roumaine d’aujourd’hui. Compositeur prolixe (plus d’une centaine d’opus), théoricien et pédagogue, il est l’auteur d’une méthode dite de “”Principe du crible”” et d’un traité de composition (Cartea Modurilor) qui organise les sons selon des séries mathématiques (algorithmes). Nonobstant la grande complexité de ses modes de composition (Se reporter à l’étude de Costin Cabazan : “”Formalisation algébrique et enjeux esthétiques””, Ircam), la musique de Vieru s’inspire aussi simplement du folklore roumain. Folklore qu’il convertit en utilisant des procédures diverses (Séries, aléatoire, électroacoustique…etc) empruntées à la modernité. “”Ecran”” (1969) est une fresque symphonique grandiose “”projection cosmogonique vers l’apocalypse”” (Vieru) tirée du “”Poème de l’Extase”” de Scriabine cité textuellement par Vieru. L’ambition du compositeur, qu’il partage avec le musicien russe, étant de donner, à travers son fameux principe du crible, une dimension flamboyante et universelle à sa création. Le Concerto pour Violoncelle (1962) est l’oeuvre qui valut à Vieru le prix de composition à Genève. Exercice de style virtuose, narratif et très Zugïg (Dem ziel zustrebend), rapide, directe et efficace ; l’oeuvre surprend à chaque écoute par son évidence structurelle et sa richesse thématique. “”Sonnenhur”” (1968) est une forme minérale spiralée (de Clepsydre) qui peut se jouer à partir de n’importe quel point de la partition ! “”Jocuri”” est une série de variations libres autour de la notion de formes sans recours à un support thématique. Quant à l’””Ode au Silence”” (titrée symphonie n° 1), composée en plein régime totalitaire (1967), elle réfère au “”Prométhée”” de Scriabine par son approche de la modalité et sa nature plus “”apocalyptique”” que génésique. On assiste impuissant à la désintégration du bloc augural des 61 sons puis on attend section après section, sa ré-exposition qui survient après un suspense intenable. Le présent disque légitimé par son programme original est une compilation d’orchestres et de chefs. Soulignons la splendeur et l’incandescence de la version officielle du concerto op. 29 dirigée par Zubin Mehta avec Vladimir Orloff au violoncelle. Bruno Maderna et Ernest Bour assument parfaitement la dimension abstraite d’””Ecran”” et de “”Sonnenhur””. (Jérôme Angouillant)

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