Baczewski, Copland, Guza : Hommage à Benny Goodman, œuvres pour clarinette. Wojciechowski, Borowicz.

Beniamin Baczewski (1991-)
Concerto pour clarinette et orchestre de chambre

Aaron Copland (1900-1990)
Concerto pour clarinette, harpe, piano et orchestre à cordes

Artur Guza (1982)
Suite “The Cursed Forest”, pour clarinette et orchestre

After dusk
A Full Moon
Dance of the Forest
In the Pale Down


Andrzej Wojciechowski, clarinette
Orchestre de chambre de l’Académie de musique Stanislaw Moniuszko de Gdansk
Lukasz Borowicz, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/6/2016
Barcode: 5902547012667 Categories: ,

20,60

Sous l’égide de Benny Goodman, nous sommes donc sous le double signe du classique (pas le plus contemporain, malgré l’admirable haute école polonaise du genre) et du jazz (surtout latin). Le concerto de Baczewski (27 ans, clarinettiste de formation), composé l’année dernière pour le présent interprète, a l’authenticité rafraîchissante de l’entre-soi complice se voulant d’un abord universel. Il commence au pas d’un apprenti n’ayant rien de sorcier, le second mouvement se faisant dialogue percussif, le troisième n’étant que grâce frémissante et mystérieuse. Commande à la fin des années quarante de Goodman (contre 2000 dollars et une exclu de deux ans), juste après la 3ème symphonie du compositeur et avant son retour en Europe (d’où rencontre avec Boulez), le concerto de Copland (aussi avec harpe et piano) fut créé radiophoniquement par le dédicataire avec Fritz Reiner et le NBC Symphony Orchestra. Mais on a parlé d’une performance publique antérieure avec Ralph McLane, Eugène Ormandy et le Philadelphia. Sa forme est inhabituelle : deux mouvements reliés par une cadence virtuose, le rondo final aboutissant à une coda en glissando… dont Goodman circonspect demanda la révision ! On y sent l’éclectisme de l’influence jazzistique et des musiques populaires nord ou sud-américaines (des Etats-Unis au Brésil). Un divertissement presque à la Poulenc mais où pointe imperceptiblement la brisure secrète de l’âme coplandienne. Car le lyrisme un peu amer du premier mouvement (de forme ABA), de l’aveu même de cet immigré dont la famille avait fui le nazisme, baigne dans le sentiment de solitude due à son homosexualité, et de solidarité avec les peuples noirs et juifs dépossédés par l’aliénation du nouveau cosmopolitisme urbain. Enfin, ce Guza. Compositeur arrangeur, il a une formation jazz et musique chorale (d’église). Sa suite, aux intitulés de mouvements aussi évocateurs que sa musique, séduit à plus d’un titre, par exemple dans cette danse avec sa cadence presque à la Messiaen (celui du Quatuor), et une conclusion rêveuse tout en battements sourds et nappage d’orchestre. (Gilles-Daniel Percet)

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