Enjott Schneider : Bach, Dracula, Vivaldi & Co. Edusei.

Enjott Schneider (1950-)
BACH-Metamorphosen, concerto pour hautbois, cordes et clavecin
Omaggio a Vivaldi, concerto pour flûte à bec, cordes et clavecin
Vivaldissimo, concerto pour 2 trompettes, cordes et clavecin
Draculissimo, concerto grosso pour trompette, trombone et ensemble

Albrecht Mayer, hautbois
Dorothee Oberlinger, flûte à bec
Joachim Schäfer, trompette
Csaba Kelemen, trompette
Stefan Langbein, trombone
Olga Watts, clavecin
Tonkünstler-Orchester
Kevin John Edusei, direction


Format: 1 CD
Release date: 1/7/2016
Barcode: 4010228511420 Categories: ,

20,60

Enjott Schneider, que l’on commence à fréquenter en France grâce aux enregistrements du label Wergo, a de multiples casquettes : homme d’affaires, compositeur de musique « sérieuse », et auteur de nombreuses musiques de films. Il pratique un langage musical ludique, décomplexé, nourri de multiples influences sans distinction de genre et qui a l’avantage de toucher un public plus large que celui, restreint, de la musique contemporaine. Enjott est également un joueur invétéré. En témoigne ce volume de concerti grossi composés à la manière des spirites qui, en faisant tourner les tables, la plume courant sur le papier, produisaient de façon surnaturelle des œuvres inspirés des créateurs du passé. Le Bach Métamorphosen est une pièce de concert volubile dédiée au hautbois, elle reprend quelques schémas formels de Bach et distille des citations bien repérables, le chœur d’ouverture de la Passion selon St Jean ou l’ostinato de basse du thème des Variations Goldberg ; mais l’aspect concertant évoque le charme plaisant et ouaté des concertos du groupe Jeune France (Jolivet). L’Omaggio a Vivaldi animé par une dynamique narrative roborative, transpose des épisodes biographiques du Vénitien. Le Vivaldissimo pour deux trompettes (référence au concerto analogue de Vivaldi) mixe tropes minimalistes et post-renaissance vénitienne (dialogue de tutti et polyphonie alla Gabrielli). Quant au loufoque Draculissimo, il jouit d’un luxe de climats néo – baroques/romantiques et d’ostinatos récurrents puissamment évocateurs de la figure du célèbre vampire transylvanien. Dans la notice, le compositeur résume malicieusement ses intentions : « Everything is tongue-in-cheek, but artfully assembled and full of sly double meanings ». On ne peut mieux dire. (Jérôme Angouillant)

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