Korngold, Conus : Concertos pour violon. Irnberger, Moser, Salomon.

Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35
Quatre pièces, extraits de “Much Ado About Nothing”, op. 11

Mädchen im Brautgemach
Holzapfel und Schlehwein
Gartenscene
Mummenschanz

Julius Conus (1869-1942)
Concerto pour violon en mi mineur
Elégie pour violon et piano, op. 2 n° 1

Thomas Albertus Irnberger, violon
Barbara Moser, piano
Israel Symphony Orchestra
Doron Salomon, direction


Format: 1 SACD Hybrid
Release date: 1/9/2016
Barcode: 9003643991088 Categories: ,

19,90

Paul Badura-Skoda et Jörg Demus lui auront accompagné une vaste anthologie des Sonates de Mozart passées inaperçue du moins en France : violon ample, archet subtil, quelque chose d’un jeu un rien à l’ancienne mettait immédiatement sa sonorité à part dans le brillant concert des virtuoses de sa génération. Il faut dire que Thomas Albertus Imberger n’aura pas cédé aux sirènes des Majors Companies. Salzbourgeois de naissance, autrichien de cœur et d’esprit il reste fidèle au label national Gramola, trop heureux que son violon soit si bien capté. Récemment, une intégrale des Sonates de Beethoven avec Michaël Korstick révélait une sonorité plus conquérante. Le revoici cette fois en concerto. Son Korngold qui chante éperdument ne craint pas ceux d’Heifetz, de Perlman ou de Shaham, élancé, d’une densité de timbre assez inouïe, avec ces phrasés dressés, éloquents. Une ardeur héroïque anime la coda du moderato, alors que la Romance est versée au sombre, concentrée, intense , sans un gramme de sucre. De bout en bout, dans l’habillage scintillant de l’Orchestre Symphonique d’Israël conduit avec panache par Doron Salomon, c’est merveille et tout autant pour le bien moins couru Concerto de Jules Conus avec ses interminables phrases qui exigent un sostenuto inspiré. Là encore, Heifetz qui se l’était approprié en 1920, en avait signé une version mémorable, Imberger ne lui cède en rien, le jouant comme une symphonie concertante, dans et avec l’orchestre. Cela vous change le visage de cet opus majeur du répertoire romantique russe, placé juste entre ceux de Tchaïkovski et de Glazounov : un poème tour à tour lyrique ou héroïque plutôt qu’un exercice de virtuosité. Compléments parfaits : retrouvant Barbara Moser, Imberger s’approprie avec humour, tendresse ou brio les quatre pièces de fantaisies tirées par Korngold de sa musique pour la pièce de Shakespeare “”Much Ado About Nothing””, avant de conclure l’album par la sombre Elégie de Conus enregistrée en première mondiale (Discophilia – Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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