Bach : Musique de chambre

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sonate en trio en sol majeur, pour flûte, violon et basse continue, BWV 1038
Prélude en do mineur BWV 921
Fantaisie sur un Rondeau BWV 918
Sonate en sol mineur pour flûte et clavecin concertant, BWV 1020
Prélude BWV 902
Adagio BWV 968
Fugue en sol majeur BWV 902
Sonate en ré majeur pour viole de gambe et clavecin concertant, BWV 1028
Sonate en si mineur pour flûte et clavecin concertant, BWV 1030

La Divina Armonia

Lorenzo Ghielmi, clavecin
Jan De Winne, flûte baroque
Isabella Bison, violon
Vittorio Ghielmi, viole de gambe



Format: 1 CD Digipack
Date de sortie : 1/2/2008
Code barre : 5425004849427 Catégories : ,

20,90

Après un fantastique Diapason d’Or des Concertos op. 4 de Haendel, Lorenzo Ghielmi passe de l’orgue au clavecin et au pianoforte pour un énergique enregistrement de musique de chambre de Bach, en compagnie des membres de son ensemble La Divina Armonia, dont l’excellent Jan De Winne, flûtiste également de l’ensemble Il Gardelino qu’il a fondé avec Marcel Ponseele en 1988.


Ce disque de La Divina Armonia, ensemble fondé par Lorenzo Ghielmi en 2005, offre un regard passionnant sur la musique de chambre du Cantor de Leipzig, partie ô combien délicate de l’œuvre du Cantor, notamment les œuvres avec flûte qui ne représentent pas le meilleur de son corpus. Et pourtant, le résultat sonne inachevé. On admire la belle virtuosité des musiciens – la viole soyeuse de Vittorio Ghielmi, virevoltante, danseuse, est une véritable source de réjouissance -, pourtant l’énergie dépensée tout au long de cet album nuit aussi à la respiration globale, à la dimension expressive des œuvres. Pourquoi tant de précipitation ? Pourquoi si peu d’imagination? Ainsi, l’Andante de la Sonate pour viole de gambe et clavecin obligé BWV 1028 ne contient pas en lui ce caractère de rêverie extatique, presque religieux, en tous cas parfaitement nécessaire avant la folie furieuse de l’Allegro final. La tendance à l’asphyxie atteint ici son sommet, d’autant que Lorenzo Ghielmi, reste bien souvent tout au long de cet album dans une logique d’accompagnement mécanique, peu empreinte d’expressivité. Ensuite, et voici notre deuxième interrogation concernant ce disque : s’il est fructueux de penser que Bach à la fin de sa vie aurait dépensé son argent pour posséder un pianoforte, instrument nouveau suscitant indéniablement la curiosité, est-il nécessaire pour autant de confier ses interprétations à un instrument d’une aussi patente faiblesse? Le choix d’une copie d’après le pianoforte de Gottfried Silbermann de 1749 donne à ce disque une dimension profondément expérimentale, regrettable. (Pierre-Yves Lascar)

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