Claudio Abbado dirige Schubert, Beethoven et Wagner.

Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 7 en si mineur, D. 759 “Inachevée”

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36

Richard Wagner (1813-1883)
L’Idylle de Siegfried, en mi majeur, WWV 103

Orchestre Philharmonique de Vienne
Chamber Orchestra of Europe
Claudio Abbado, direction


Format: 1 CD Digipack
Date de sortie : 1/3/2014
Code barre : 4022143956279 Catégories : ,

16,90

Ce CD édité par Audite comprend deux soirées enregistrées en 1978 (Schubert) et 1988 (Beethoven et Wagner) dans le cadre du festival de Lucerne. Claudio Abbado dirige Schubert, Beethoven et Wagner. Le maestro aborde le long Allegro Moderato de l’Inachevée avec une lenteur souveraine et un dramatisme pondéré (on croirait entendre l’ouverture de Don Giovanni!) respectant à la lettre le tempo. Le tactus lui, fluctue au bon vouloir du chef. Il accentue aussi les dynamiques. Le beau thème est filé merveilleusement pianissimo. Suivent bientôt à la coda les grondements sourds de la caisse claire et des timbales. Pas de reprise. Dans l’Andante qui se déploie aussi cérémonieusement, on ressent à travers cette inertie propre au concert, un pathos, une trajectoire. L’orchestre (rien moins que le Philarmonique de Vienne encore dans le souvenir de Karl Böhm) est un vaisseau pris dans la banquise. Il n’avance plus, comme tétanisé. Pourtant la musique est incroyablement incarnée par la volonté du chef et son orchestre à son public. Ce moment d’hypnose eucharistique musicale est proprement mémorable. Le second concert, daté de 1988 avec le Chamber Orchestra of Europe débute par la deuxième symphonie de Beethoven. L’écoute n’est plus la même, à l’émotion pure s’est substitué la grandeur. On découvre une énergie, un élan, une faconde transmis par Abbado à un orchestre particulièrement réactif, d’une juvénile agilité (développement de l’allegro con brio!).. Le court scherzo est laborieusement articulé mais l’Allegro final est doté d’une force débonnaire. Abbado est ici plus objectif et moins visionnaire. Le Siegfried Idyll qui suit souffre de rupture de tons, d’un morcellement que le COE n’arrive pas à combler. Pourtant la ligne est toujours fine, aiguisée ; la texture pure et transparente sans une once de vibrato ; la direction d’Abbado précise et fluide. Un savoureux et irremplaçable témoignage de l’art du chef italien. (Jérôme Angouillant)

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