Beethoven : Sonates et sérénade pour flûte et pianoforte. Di Felice, Giammarco.

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour flûte et piano en fa majeur, op. 17
Sonate pour flute et piano en bémol majeur, op. A4
Sérénade en ré majeur, op. 41

Enrico Di Felice, flûte
Francesco Giammarco, piano forte


Formaat: 1 CD
Release datum: 1/8/2016
Barcode: 8011570370495 Categorieën: ,

20,60

La musique pour flûte de Beethoven est plus que succincte. Le trio pour flûte basson et piano en sol majeur, œuvre de jeunesse copieuse et pimpante, et la sérénade Op.25 en ré majeur, calquée sur les œuvres de divertissement de la génération précédente, en sont les pièces maîtresses. Des arrangements de mélodies écossaises commandés par George Thomson (1757-1851), Opus 105 et 107, pour piano avec accompagnement optionnel de flûte ou violon, constituent la seule autre contribution de l’instrument dans la production du maître. Aussi ce nouveau disque vient agréablement élargir ce catalogue minimaliste. Deux des pièces présentées sont des arrangements, réalisés du vivant de Beethoven et avec son aval. La troisième, une sonate en si bémol majeur, est un mystère musicologique. Dans la soirée du 18 Avril 1800 eut lieu un mémorable concert au cours duquel Beethoven interpréta, avec grand succès, sa toute nouvelle sonate pour cor et piano, en compagnie du célébrissime corniste Johann Wenzel Stich (qui se faisait appeler Giovanni Punto), en l’honneur de qui et au bénéfice duquel la soirée avait lieu. L’œuvre connut un tel triomphe que les interprètes durent la bisser intégralement. Publiée dès 1801 par Mollo à Vienne comme « Sonate pour piano avec cor ou violoncelle «, elle connut l’année suivante chez Böhme à Hambourg la première édition transcrite pour flûte ou violon. Œuvre brillante taillée pour deux virtuoses, elle séduit autant dans cette version qui adoucit son côté héroïque en une atmosphère plus pastorale. La sérénade Opus 25 pour flûte violon et alto rend hommage à l’esprit des divertimenti de Mozart et de tant de ses contemporains. L’arrangeur Kleinholz réalisa la version avec piano ici enregistrée, devant pour ce faire écrire ex nihilo la partie de piano, et modifier certains passages de la partie de flûte sous le contrôle du compositeur qui lui attribua le numéro d’Opus 41. Après le décès de Beethoven en 1827 on trouva dans ses papiers une sonate en si bémol majeur pour flûte et piano. Le manuscrit, qui n’est pas de la main de Beethoven, contient un grand nombre de corrections et suppressions. Cette œuvre ample, en quatre mouvements, avec une Polonaise (forme rarissime chez Beethoven) en deuxième position, rappelle le style de Wölfl par exemple, et renvoie même par moment au langage plaisant et mélodieux de l’école de Mannheim ou de Jean-Chrétien Bach. Le grand Beethovéniste Willi Hess qui l’estime authentique la date de 1785-1790. Il s’agit dans tous les cas d’une œuvre idiomatique pour les deux instruments et qui mérite d’être davantage jouée et enregistrée. Les instruments d’époque (flûte Thibouville première moitié du XIXème siècle au timbre coloré et très expressif, et fortepiano copie de Walter 1803 au toucher précis et brillant) restituent ces pièces trop peu connues dans toute leur fraîcheur d’origine sous les doigts inspirés de nos deux interprètes. (Jean-Michel Babin-Goasdoué)

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