Beethoven : Sonates pour violon, vol. 2. Irnberger, Korstick.

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate n° 8 en sol majeur, op. 30 n° 3
Sonate n° 1 en ré majeur, op. 12 n° 1
Sonate n° 2 en la majeur, op. 12 n° 2
Sonate n° 3 en mi bémol majeur, op. 12 n° 3

Thomas Albertus Irnberger, violon
Michael Korstick, piano


Formaat: 1 SACD Hybrid
Release datum: 1/5/2015
Barcode: 9003643990517 Categorieën: ,

19,90

Il fallait bien qu’après ses disques si remarqués chez Mozart ou Schubert, Thomas Albertus Irnberger abordât les Sonates de Beethoven. Cette fois, plus de hammerflügel comme jadis avec Jörg Demus ou Paul Badura Skoda, mais un splendide Steinway, l’op 474450 qui fit longtemps les beaux soirs des concerts du Musikverein de Vienne avant d’entamer une seconde carrière à la Mozartsaal de Salzburg. L’instrument est fabuleux, possède un clavier incroyablement léger, un médium sonore, un corps harmonique somptueux et un timbre d’ensemble très en lumière. Tout pour plaire à Michael Korstick, car c’est lui le partenaire de cette intégrale qui remet quelques pendules à l’heure. Avec son violoniste ils se sont penchés sur les textes originaux et fait leur miel des pratiques historiquement informées, cela s’entend aux accents que l’un et l’autre mettent dans le discours mélodique, à la vivacité de leurs rythmes, à la pertinence dans le choix de tempos allègres. Si j’ajoute à cela une fantaisie dans l’interprétation, un gout marqué pour souligner les audaces harmoniques, une conscience de l’évolution du langage Beethovénien, encore emprunt du souvenir de Mozart dans les trois premiers opus, jusqu’au grand discours lyrique de la Kreutzer mais qui dès le début affirme un style caractéristique, vous aurez compris que cette intégrale est gagnante. Un seul exemple : écoutez comment Thomas Albertus Irnberger et Michael Korstick emportent le premier mouvement de la 5e Sonate. Ce printemps solaire et capricieux n’est pas seulement descriptif, il rappelle surtout que Beethoven concevait tout du piano, et qu’ici le violon y est intimement lié : au sens propre ce n’est pas lui qui a la primauté. Admirable le cantabile de l’Adagio où un duo d’opéra résonne, si c’est rare de l’entendre ainsi, les timbres du violon et du piano mariés dans une même palette de couleurs, irrésistible le jeu enfantin du bref Scherzo, débarrassé de toute violence, et comment il passe la main au délicieux final en rondo où Mozart s’invite. Tout ici est porté par une grâce que la sonorité unique du violon de Thomas Albertus Irnbeger augmente encore : il n’est pas si loin de posséder celle que Szymon Goldberg mettait jadis à ses sonates de Mozart ou de Beethoven (Discophilia – Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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