Isaac Stern joue Tchaikovski et Bartók : Concertos pour violon. Maazel, Ansermet.

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35

Béla Bartók (1881-1945)
Concerto pour violon n° 2, Sz. 112

Isaac Stern, violon
Swiss Festival Orchestra
Lorin Maazel, direction
Ernest Ansermet, direction


Formaat: 1 CD Digipack
Release datum: 1/8/2013
Barcode: 4022143956248 Categorieën: ,

16,90

Les témoignages live d’Isaac Stern sont rares. Pourtant c’est en concert que ce merveilleux musicien donnait toute la vie, la verve, le chant, la puissance expressive de son jeu. Les prises studio de sa riche discographie le trouvaient souvent contraint et limité dans les concertos, moins dans la musique de chambre où sa générosité s’épanchait de façon plus naturelle. Isaac Stern a été un hôte régulier du festival de Lucerne entre 1948 et 1988 en qualité de soliste et de musicien de chambre. Ces deux enregistrements du label Audite : le concerto de Tchaikovski (1956) et le deuxième de Bartok (1958), sont essentiels à plus d’un titre. La prestation de Stern et la présence des deux chefs invités : Ernest Ansermet (qui a contribué à fonder le festival) et le jeune Lorin Maazel qui fit ici ses débuts. Le jeu unique de Stern s’impose ici, entre équilibre, intensité, et une impulsivité toujours contrôlée. Un lyrisme sanguin qu’il met au service des éléments rhapsodiques du concerto du compositeur russe. Le travers d’une technique admirable mais un peu sèche (si présente en studio) a disparu. L’Allegro démarre sobrement, orchestre et soliste sont en chauffe. Stern se montre introverti dans un Andante ostensiblement ralenti, mais dans le final, le violoniste s’embrase et l’orchestre du festival, galvanisé par Maazel, rivalise de témérité et de puissance expressive avec le soliste. Le concerto de Bartok donne lieu à d’autres enjeux. L’orchestre n’est pas toujours au point (l’intervention décalée de la harpe dans l’Andante tranquillo!) mais Stern lui, ne lâche rien, si bien qu’une corde de son violon se détache à la fin du premier mouvement. Cela ne l’empêche nullement de projeter un son aussi aiguisé qu’un couperet (les attaques de l’archet!), fluide dans l’Andante (sublime de détente et de langueur extatique). Dans l’Allegro final, Stern n’esquive aucune des piques que distille l’œuvre, accompagné par un orchestre survolté qui le relance sans arrêt. Il suffit de comparer avec la version studio de 1958 avec Bernstein (Praga 1995) : à la perfection de cette dernière ; la joie profonde, la spontanéité du tandem Stern Ansermet. Une session inestimable. (Jérôme Angouillant)

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