Michael Korstick : Tableaux d’une exposition, œuvres pour piano.

Modest Moussorgski (1839-1881)
Tableaux d’une exposition

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Dumka “Scène rustique russe” en do mineur, op. 59

Sergei Lyapunov (1859-1928)
Etude “Lesghinka”, op. 11 n° 10

Serge Prokofiev (1891-1953)
Sonate pour piano n° 8 en si majeur, op. 84

Michael Korstick, piano

Formaat: 1 CD
Release datum: 1/10/2015
Barcode: 9003643990746 Categorieën: ,

19,90

Je n’en mettrais pas ma main à couper, mais il me semble que cet album russe, enregistré en en 1999 et réédité aujourd’hui par Gramola fut le premier disque de Michael Korstick, en tous cas l’un des premiers et de toute façon l’objet de ma rencontre avec son art. Je me souviens de mon étonnement devant sa singulière proposition concernant les Tableaux d’une Exposition : il ôtait la Promenade entre les sixième et septième tableaux et dans la Grande Porte de Kiev réécrivait certains passages, pour d’autres revenait à l’original de Moussorgski que peu de pianistes connaissaient alors. Mais au-delà de ces points textuels, son jeu si clair, sa sonorité sculptée mettaient en lumière le propos expressionniste de Moussorgski et donnait à son piano toutes les couleurs d’un orchestre. Il poursuivait son programme avec deux pièces caractéristiques interprétées non pas comme des études transcendantes mais comme des poèmes. Je n’avais jamais entendu la Doumka de Tchaïkovski jouée avec autant de contrastes, un tel sens du récit ni la Lesghinska de Liapounov enlevée d’un trait, brillante mais poétique surtout. Deux autres « Tableaux » en somme. Après ces images de la Russie, Michael Korstick offrait une coda inattendue : une lecture altière, sereine, grandiose par ses lignes de chant sostenuto de la 8e Sonate de Prokofiev. Il prend son temps dans l’Andante, comme jadis le faisait Richter, creusant son clavier lumière, avec une qualité de toucher qui cherche les divagations oniriques des deux premiers mouvements. Admirable, tout comme le Vivace finale, emmené par des doigts légers, véloces et qui pourtant timbrent… Sauf erreur, Michael Korstick n’est pas revenu à Prokofiev, regret qu’avive cet album : il nous doit au moins l’intégrale des Concertos et les deux autres Sonates de guerre ! Mais en attendant, retrouver ce disque oublié est un bonheur sans mélange (Discophilia – Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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